I. Ce qu'il faut savoir > 1. Climat passé de la Terre
Il y a des milliards d'années, la concentration de CO2 dans l'atmosphère était très importante. L'effet de serre en résultant dû probablement porter la température des océans à 70°C, permettant ainsi l'apparition de la vie. Il y a environ 3 milliards d'année, les microscopiques algues bleues sont apparues et ont commencé à produire de l'oxygène.
Il y a cent millions d'années, la quantité de gaz carbonique était trois à cinq fois plus importante qu'en 1750 (avant la révolution industrielle) et la température était de 10°C plus élevée.
Il y a 67 millions d'années a eu lieu un refroidissement brutal du climat probablement provoqué par un obscurcissement du ciel dû à la projection de poussières dans l'atmosphère (activité volcanique ou chute de météorites).
Il y a 18 000 ans, la dernière grande glaciation a atteint son maximum. Les températures sur Terre étaient alors inférieures d'environ 4°C à celles actuelles.
En 1824, le physicien français Joseph FOURIER surnomme « effet de serre » le phénomène démontré par Horace Bénédict de Saussure à la fin du XVIIIème siècle.
En 1896, Svante ARRHENIUS fût le premier à mettre en évidence le risque de réchauffement climatique en annonçant que l'homme allait réchauffer la planète en brûlant le charbon.
Entre 1920 et 1941, l'astronome serbe Milutin Milankovitch a démontré que la température moyenne de la Terre varie selon un cycle. Ce cycle de glaciation trouve son origine dans les périodes de 100 000 ans, de 40 000 ans et de 20 000 ans caractéristiques respectivement des variations de l'excentricité de l'orbite terrestre, de l'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre (la nutation) et de sa précession (ou rotation de cet axe).
Les cycles de Milankovitch permettent d'expliquer les variations de la température moyenne du globe selon des cycles.
Les cycles de Milankovitch
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